NOTRE HISTOIRE
UNE DOUCE ENFANCE
Dans sa petite enfance, Aurélie Sonnet était une rêveuse. À l’aide de ses crayons de couleurs, elle se créait des univers merveilleux s’inspirant des découvertes trouvées dans son Atlas.
SUIVI D'UNE ESCAPADE DÉSILLUSOIRE
Sa soif de découverte grandit avec elle, et c’est donc tout naturellement qu’elle entreprit un premier voyage en Thaïlande et au Cambodge alors que dans sa famille personne n'avait jamais été plus loin que les pays frontaliers à la France.
Il était temps pour elle d'achever son envie d’aventure.
Une fois arrivée en Asie, elle se retrouva témoin des manifestations des ouvriers contre H&M. Ils combattaient pour être payés 60$ par mois ! Elle prit alors conscience des sweatshops et de l'exploitation textile, bien loin du cadre idyllique qu’elle avait pu imaginer au travers de ses lectures.
LA REVELATION
C’est avec une vision du monde changée qu’elle revient en France. Elle prit donc l’initiative d’aller à la rencontre d’un organisme afin de rentrer dans un programme lui offrant l’opportunité de partir faire un stage de 6 mois au Pérou en tant qu’assistante designer dans une maison de haute couture.
Dans le cadre d’une collection elle eut besoin pour faire certaines incrustations de perles de partir à la rencontre de la communauté amazonienne Shipibo.
C’est en parlant avec eux qu’elle comprit que le textile avait une toute autre dimension, une idée germa dans sa tête...
DES RENCONTRES
Elle proposa alors à l’organisme lui ayant permis de venir au Pérou de créer un projet pour aller à la rencontre des communautés d'Amérique Centrale et Latine, créer un échange et apprendre des techniques afin de créer avec celles-ci la mode la plus écologique et éthique possible.
Le projet fut accepté. C’est donc muni de son sac à dos qu’elle traversa le Mexique.
Elle s’arrêta un moment au Chiapas, à San Cristóbal de las Casas où elle fut réceptionniste dans une auberge de jeunesse.
Elle eut l’honneur d'y rencontrer Mari, qui y faisait l'entretien des chambres car le textile qu'elle confectionnait aussi fin et artisanal qu'il soit ne se vendait pas à sa juste valeur.
Les deux femmes entamèrent de longues discussions, étant toutes les deux passionnées de textiles, elles eurent directement un très bon contact. À cela s’ajouta la rencontre d’un vidéaste qui avait déjà commencé un projet sur les textiles des peuples natifs.
S'en suivirent de nombreuses rencontres magiques..
UNE PRISE DE CONSCIENCE
LE TEXTILE INSPIRATEUR
D’UN MONDE NOUVEAU
À travers leurs conversations s’éveilla la conscience que le tissu avait une vocation plus grande que de simplement vêtir. Il est aussi un authentique porte parole, la passerelle entre des hommes et des femmes aux langues, aux cultures et aux modes de vie différents.
C’est donc du même désir de promouvoir ce tissu égérie d’un patrimoine culturel, de croyances et de traditions des peuples natifs au travers d'une mode plus durable, plus éthique et plus transparente que petit à petit ils créèrent Uekani, une association où porter un style est aussi porter une voix.